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Septembre 2020

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Des vins français dans les carafes du monde entier, ça n’est pas vraiment une nouveauté. On peut même dire, sans forcer le trait, que ce sont les Anglais qui ont fait le bordeaux. Mais si, jusqu’alors, seuls les Médoquins, Bouguignons et Champenois s’invitaient de manière significative à la table des exportations, les vins du Rhône d’abord, ceux de Provence plus récemment participent désormais au lucratif banquet.

Depuis dix ans, les chiffres de croissance à l’export de nos deux régions viticoles donneraient le tournis même à un économiste chinois. Et cette envolée des cours et des volumes portent un nom : les États-Unis, champions toutes catégories de la valorisation et du pouvoir d’influence sur les autres régions du monde.

Le poids américain devient tel dans l’économie des vins d’ici qu’il a fini par inquiéter la filière, en outre pas très rassurée par les soubresauts imprévisibles et rageurs de Donald Trump.

Rhône et Provence se sont donc lancés dans une course contre la montre : diversifier leurs marchés internationaux, sans trop froisser les importateurs US.

Après le succès américain, la Provence vise la Chine 

 Il en a longtemps rêvé, Jean-Jacques Bréban, négociant en vin varois et président du Comité interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), de voir enfin rosir l’incontournable verre de chardonnay des séries américaines. Pour détrôner le blanc, le CIVP a massivement investi aux États-Unis en termes de communication et de marketing ces dix dernières années. Au point d’enfin imposer le cinsault et le tibouren au pays du chardonnay et du pinot. Quelques locomotives provençales ont bien aidé : Sacha Lichine et son Whispering Angel, les Brangelina et leur Miraval, Minuty, Aix rosé.